Gabon: Le président Oligui Nguema semble ne pas être des leurs.
Et si nous nous tournons vers le Gabon actuel pour voir comment les choses se déroulent dans cette contrée de notre monde africain. Il semble ne pas être dans cette confrérie où on sert les autres avant de penser à soi-même et à son peuple. Il donne de bons signes d’espoir. Observons-le.
Le coup d’état qui s’est opéré au Gabon nous avait laissé songeurs, au point où, plusieurs appellations s’y sont greffées, comme par exemple, le coup d’état de palais, parce que nous ne voyons pas trop bien sa direction. À son adresse à ses compatriotes, pour le nouvel an, le président Oligui Nguema a fait l’état de plusieurs projets réalisés et des décisions de grandes portées humaines que nous n’osons pas croire, mais il l’a dit et on le croit.
A-t-il senti un danger venir à ses portes? Il est assez grand président pour prendre ses dispositions, mais ce que nous retenons, c’est son habileté et sa sagesse. Le slogan: « sans bruit » sied bien à l’attitude de ce général.
Resté longtemps dans l’antichambre du pouvoir, pour éviter la sentence et le jugement du peuple gabonais contre sa famille, il a pris ses responsabilités pour rétablir le droit et l’ordre. Aujourd’hui, les gabonais aspirent au vrai bonheur et il continue de les rassurer de ce que demain sera meilleur.
En si peu de temps, beaucoup ont été faits, plus de 400 km de route bitumée, des retraités qui gouttent à la joie parce que leurs droits sont régularisés, l’école qui se positionne, la nationalisation de certaines entreprises clés de son pays pour lui permettre d’être un état véritablement indépendant et autonome, la liste est longue qui mérite des encouragements.
Le sourire qu’il offre à ses compatriotes donne l’impression qu’il aime son peuple. Le pétrole gabonais, les richesses du pays sont dans un viseur populaire et au bénéfice de tous les gabonais.
Il travaille dans le silence et dans une diplomatie sans égale. À chaque fois, il encense ses aînés présidents, il se rabaisse pour leur soutirer de l’expérience. Nous avons tous cru qu’il ne savait pas ce qu’il voulait mais dans le fond, il ne veut pas s’attirer de la foudre et il a réussi à faire un parcours impressionnant.
Aujourd’hui, il sort son pays petit à petit de l’ornière.
Il ne faudrait pas que les gabonais soient pressés car nous avons pris du recul, nous les panafricanistes quand on a vu et écouté ses premiers discours, qui serait un valet ou un laquais, mais si notre combat consiste à encourager les leaders politiques africains qui font un travail en faveur de leurs compatriotes, il donne des signes favorables, dans ce sens.
Il est tout seul, dans cette partie de l’Afrique centrale. S’il veut faire trop fort, il ne sait pas ce que les autres présidents comploteront contre lui, il est donc obligé d’aller doucement, alors je voudrais que nous lui donnons ce blanc sain.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
